À croquer

Balade dans l’expo Gourmandises !

Il y a ce je ne sais quoi d’excitant dans l’interdit. Il donne une dimension toute autre à des situations des plus communes. A l’entrée du musée, on m’informe que les photos sont interdites. Ils ne pouvaient pas me donner de meilleur angle pour visiter l’expo. Armée de mon iphone, j’ai joué à cache cache avec les surveillants pour saisir quelques souvenirs numériques clandestins. Attention, spoiler !
A gauche : menu de la Mère Brazier. A droite : assiette de la Pyramide
A droite : le menu de Paul Bocuse servi à VGE en février 1976, avec la fameuse soupe
Lyon et ses alentours sont un formidable terrain où la gastronomie a toujours été fertile. Au point de devenir un lieu de pèlerinage pour tout gourmand qui se respecte, direction le sacro-saint Paul Bocuse. L’expo revient sur l’histoire de notre alimentation, notre ADN culinaire, des célèbres mères Lyonnaises, en passant par le mâchon, les bouchons jusqu’à la transmission des savoirs à L’institut Paul Bocuse. Retour sur quelques parties de l’expo.
Les mères Lyonnaises
J’ai passé un certain temps à scruter les archives sur les mères Lyonnaises, les icônes nourricières de notre capitale des Gaules. Après avoir cuisiné dans des maisons bourgeoises, les mères montent leur propre affaire pour faire vivre leur famille. C’est ainsi que la rue Royale a vu naître un mythe, Eugénie Brazier. Première femme à obtenir 3 étoiles et dans 2 établissements s’il vous plaît !
La cuisine populaire
Il est 10h00, vous vous retrouvez à la machine à café histoire de faire une pause et prendre votre dose d’énergie. Bande de PETITS JOUEURS. Au 19è, ce n’était pas des rigolos qui sirotaient leur kawa. Il en fallait un peu plus pour sustenter les canuts, ouvriers et autres notables, c’est le traditionnel mâchon. Un RDV pour s’en mettre plein la panse ! Vas-y qu’on s’enfile des saucissons, du cervelas, des gratons, du museau, des harengs, des andouillettes, du gras double, du tablier de sapeur, des paquets de couenne, un bon St Marcellin qui pue et quelques bugnes par là-dessus. Eh ouais, faut nourrir son homme et aussi lui laver le gosier à grands renforts de pot de Beaujolais.
Les douceurs Lyonnaises
La plus répandue et la plus connue est sans aucun doute la papillote. La légende raconte qu’un pâtissier amoureux, travaillant pour un certain Monsieur Papillot, glissait des petits mots d’amour à sa dulcinée autour de morceaux de chocolat. So romantic ! L’histoire ne dit pas s’il a réussit à la faire chavirer !
A la lecture de ces quelques lignes, j’espère que vous aurez mal à la fourchette (avoir un creux à l’estomac dans la langue de Guignol).
Revenir en haut de page