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L’expérience Noma #2

De toute évidence, conter et raconter un morceau de vie est un exercice délicat. Il semblerait que le premier post sur Noma ait excité les curiosités dans un récit qui laisse sur sa faim. Peu de photos, peu de détails. Parce que sous le coup du tourbillon Noma, on essaye de se concentrer sur ce qui se passe.

Un tourbillon oui. L’étourdissement d’une valse frénétique, presque fatiguante. On perd tous ses repères, déboussolé. On a du mal à suivre, à retenir les mots, les saveurs. Les plats s’enchaînent dans une cadence folle, les découvertes innondent l’esprit. Il est assez difficile d’assimiler tout cela à la fois. Difficile de dire si l’on aime, si on déteste.

C’est la raison pour laquelle Noma est une expérience. Ces bras tatoués des cuisiners qui vous servent eux-mêmes leur plat, la crevette vivante que vous assassinez en une bouchée… Un crime au service du brut et du sauvage, à l’instar d’un tartare dégusté du bout des doigts. Réveille le viking qui est au fond de toi.  Alors oui, je peux vous raconter ce que tout le monde connaît déjà… Mais d’autres font ça très bien.

Au final, l’ensemble fait que l’on se sent privilégié. Est-ce qu’on a aimé pour cette satisfaction « j’y étais, je l’ai fait » ou est-ce que cela a été un réel moment de félicité gourmande. La réponse se trouve à Noma ;)

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